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Dirigeants

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Amanitoré

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Basile II

Bà Triệu

Catherine de Médicis (reine noire)

Catherine de Médicis (splendeur)

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Chandragupta

Cléopâtre (Égyptienne)

Cléopâtre (Ptolémaïque)

Cyrus

Dame Six Cieux

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Frédéric Barberousse

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Gengis Khan

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Gorgô

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Harald Hardråde (Konge)

Harald Hardråde (Varègue)

Hedwige Ière

Hōjō Tokimune

Jayavarman VII

Jean III

John Curtin

Jules César

Kubilai Khan (Chine)

Kubilai Khan (Mongolie)

Lautaro

Louis II

Menelik II

Ming Yongle

Moctezuma

Mvemba a Nzinga

Nader Shah

Njinga Mbandi

Périclès

Philippe II

Pierre Ier le Grand

Pierre II du Brésil

Poundmaker

Qin (Mandat du Ciel)

Qin (unificateur)

Ramsès II

Robert Bruce

Saladin (sultan)

Saladin (vizir)

Sejong

Seondeok

Simón Bolívar

Tamar

Théodora

Theodore Roosevelt (Élan)

Theodore Roosevelt (Rough Rider)

Tokugawa

Tomyris

Trajan

Victoria (ère de la vapeur)

Victoria (ère impériale)

Wilhelmine

Wu Zetian

Hedwige Ière de Pologne
Compétence Exclusive

Union lituanienne

La religion fondée par la Pologne devient majoritaire dans une ville adjacente qui perd une case suite à la bombe culturelle polonaise. Les lieux saints reçoivent un important bonus de foi pour les quartiers adjacents. Toutes les reliques et les reliques héroïques offrent des bonus : foi +2, culture +2 et or +4.

Résumé
La Pologne d'Hedwige est une nation polyvalente, aussi puissante en matière militaire que religieuse. Évitez de vous installer trop près de ses villes : elle peut utiliser une bombe culturelle via ses forts et ses campements pour s'approprier des cases adjacentes à ses frontières !
Approche détaillée
Civilisation aux multiples facettes, la Pologne possède une armée puissante et polyvalente. L'un de ses emplacements de doctrine militaire est converti en emplacement aléatoire, ce qui lui permet de recruter un prophète illustre plus tôt, et ainsi de fonder une religion bien avant les autres. La construction de forts et de campements lui permet également de s'approprier des cases en déclenchant des bombes culturelles, tandis qu'Hedwige est capable de convertir à sa religion les villes ayant ainsi perdu du territoire. Ainsi, même si Hedwige met l'accent sur son armée, par exemple en choisissant des gouvernements dotés d'emplacements de doctrine militaire et en fortifiant ses frontières, la Pologne reste redoutable sur les fronts économiques et religieux.
Contexte Historique
Dans la Pologne du XIVe siècle, on attendait peu de la troisième fille du roi, si ce n'est qu'elle permette d'assurer l'avenir du pays via un mariage d'alliance. Pourtant, et bien que sa vie fut courte, la pieuse Hedwige trouva le moyen de régner sur toute la nation. Altruiste et rusée, elle mit tout en œuvre pour rassembler des peuples disparates sous une bannière commune et compréhensible, celle de la foi.

Hedwige naquit en 1373, fille d'Élisabeth de Bosnie et de Louis Ier le Grand, roi de Hongrie et de Pologne. Élevée dans les résidences royales de Buda et de Visegrád, l'enfant reçut une bonne éducation, apprit à parler cinq langues et devint terriblement dévote. À la mort de Louis, en 1382, une crise de succession éclata, et Élisabeth envoya sa fille à Cracovie pour y mettre un terme. Adorée du peuple polonais pour son bon cœur, soutenue par l'église catholique pour sa foi, et approuvée par la noblesse collet monté du pays pour son affabilité, Hedwige se trouva sacrée roi (sic) de Grande-Pologne en 1384, âgée d'onze ans à peine.

Ce nouveau roi de Pologne en jupons prenait le pouvoir à une période particulièrement troublée. Non seulement une poignée de descendants bon marché du roi Casimir pouvait toujours prétendre au trône, mais pis encore, la Pologne était sous la menace des états germaniques et de la grande-principauté de Moscou, ainsi que celle d'une possible invasion par les Mongols et les Tatars. Afin d'étayer ses alliances et de protéger l'avenir de la Pologne, Hedwige accepta d'épouser Jogaila, grand-duc de Lituanie, à condition que ses sujets et lui-même abandonnent le paganisme pour se convertir au catholicisme.

C'est ainsi qu'en 1386, alors âgée de douze ans, Hedwige fut mariée à Jogaila, fraîchement baptisé du haut de ses vingt-six printemps, et qui prit aussitôt le nom de Ladislas II Jagellon de façon à apaiser le besoin de patriotisme du peuple polonais. Dans la foulée immédiate, Ladislas fut couronné roi "jure uxoris", locution latine signifiant "par le droit de l'épouse", deux jours à peine avant que la Lituanie ne soit envahie par l'ordre de la maison de l'hôpital des Allemands de Sainte Marie de Jérusalem, passé à la postérité sous le nom des Chevaliers teutoniques. S'ils prétendaient chercher à reprendre le contrôle de terres appropriées par Casimir, cela semblait inclure à peu près toute la région.

Notre jeune roi-reine joua un rôle crucial dans la conversion de la Lituanie, pourtant bien ancrée dans ses habitudes païennes. Elle rencontra à plusieurs reprises les "princes de l'église" pour évoquer la question et l'enseignement aux Lituaniens des tenants et des aboutissants de leur foi nouvelle. Ladislas l'épaula du mieux qu'il put, et on dit même qu'il aurait abattu des arbres dans les bosquets sacrés de son pays à mains nues. Hedwige finança une bourse annuelle pour permettre à vingt Lituaniens de partir étudier à l'université Charles de Prague, de façon à les encourager à renforcer la foi de leur patrie à leur retour, et si engagée était-elle qu'elle alla même jusqu'à fonder un évêché à Vilnius, une ville pourtant réputée pour héberger son lot de pécheurs.

Hedwige formait avec son mari un duo de monarques étonnamment efficace. Lors de la mission diplomatique qui l'amena à rencontrer le grand-maître des chevaliers teutoniques, celui-ci aurait été perturbé par la piété exemplaire de la souveraine, à l'extrême opposé de la cupidité et de la soif de sang de son ordre, à tel point qu'il en conçut des remords. De fait, les chevaliers cessèrent leurs assauts... pour quelques temps. Hedwige mit également fin au conflit familial qu'entretenait Ladislas avec son cousin Vitold, lequel avait des vues sur le trône lituanien. En 1387, elle envoya deux expéditions militaires reprendre le contrôle de terres ruthènes revendiquées par la Hongrie. L'entreprise s'avéra étonnamment pacifique, la Pologne récupéra sa province, et Petru Ier de Moldavie alla même jusqu'à rendre hommage aux monarques polonais.

Étant un peu plus raffinée que la plupart de ses sujets, Hedwige chercha à leur enseigner l'art d'apprécier les choses délicates. Ainsi, elle entretint de nombreux artistes et auteurs polonais, et ordonna notamment la restauration de l'académie de Cracovie, l'actuelle université Jagellonne. Elle offrit la plupart de ses bijoux pour financer l'école, qui accueillait des étudiants en astronomie, en droit et en théologie. Hedwige encouragea également une compréhension plus globale de la foi, et fit traduire la bible latine en polonais.

Le règne d'Hedwige prit fin de manière brutale : en 1399, elle donna naissance à une fille, mais toutes deux moururent de complications liées à l'accouchement après seulement quelques semaines. Bien qu'Hedwige n'ait vécu que 25 ans, elle avait passé la moitié de sa vie sur le trône. En renforçant les liens de son pays avec la Lituanie, elle était parvenue à assurer l'avenir de ces deux nations, et son époux Ladislas conserva le pouvoir sur son empire pendant encore trente-cinq belles années.

À peine Hedwige fut-elle mise en terre dans la cathédrale du Wawel que ses sujets se mirent à vénérer sa sainteté. Des légendes commencèrent à circuler dans tout le pays, allant même jusqu'à évoquer des miracles. On raconta par exemple que l'image du Christ sur un crucifix noir s'était adressée à elle alors qu'elle priait. Ailleurs, elle aurait offert la boucle d'or de sa chaussure à un pauvre tailleur de pierre ; une fois repartie, il réalisa que son pied avait laissé une empreinte là où elle s'était appuyée, une trace toujours visible de nos jours sur un mur de l'église de la Visitation de la Vierge, à Cracovie. Enfin, elle aurait ramené à la vie un jeune garçon victime d'une noyade en entourant son corps de son manteau, au cours d'une procession du Saint-Sacrement. Il n'en fallut pas plus pour que l'église fasse d'elle une sainte en 1997.
icon_leader_default
Quiconque sert Dieu, sert un maître bon.

Spécificités

Civilisations
icon_civilization_poland
Pologne

Préférences

Intentions
Saint
Essaie d'accumuler de la foi et apprécie les civilisations faisant de même.
Religion
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Catholicisme
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Quiconque sert Dieu, sert un maître bon.

Spécificités

Civilisations
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Pologne

Préférences

Intentions
Saint
Essaie d'accumuler de la foi et apprécie les civilisations faisant de même.
Religion
icon_religion_catholicism
Catholicisme
Compétence Exclusive

Union lituanienne

La religion fondée par la Pologne devient majoritaire dans une ville adjacente qui perd une case suite à la bombe culturelle polonaise. Les lieux saints reçoivent un important bonus de foi pour les quartiers adjacents. Toutes les reliques et les reliques héroïques offrent des bonus : foi +2, culture +2 et or +4.

Résumé
La Pologne d'Hedwige est une nation polyvalente, aussi puissante en matière militaire que religieuse. Évitez de vous installer trop près de ses villes : elle peut utiliser une bombe culturelle via ses forts et ses campements pour s'approprier des cases adjacentes à ses frontières !
Approche détaillée
Civilisation aux multiples facettes, la Pologne possède une armée puissante et polyvalente. L'un de ses emplacements de doctrine militaire est converti en emplacement aléatoire, ce qui lui permet de recruter un prophète illustre plus tôt, et ainsi de fonder une religion bien avant les autres. La construction de forts et de campements lui permet également de s'approprier des cases en déclenchant des bombes culturelles, tandis qu'Hedwige est capable de convertir à sa religion les villes ayant ainsi perdu du territoire. Ainsi, même si Hedwige met l'accent sur son armée, par exemple en choisissant des gouvernements dotés d'emplacements de doctrine militaire et en fortifiant ses frontières, la Pologne reste redoutable sur les fronts économiques et religieux.
Contexte Historique
Dans la Pologne du XIVe siècle, on attendait peu de la troisième fille du roi, si ce n'est qu'elle permette d'assurer l'avenir du pays via un mariage d'alliance. Pourtant, et bien que sa vie fut courte, la pieuse Hedwige trouva le moyen de régner sur toute la nation. Altruiste et rusée, elle mit tout en œuvre pour rassembler des peuples disparates sous une bannière commune et compréhensible, celle de la foi.

Hedwige naquit en 1373, fille d'Élisabeth de Bosnie et de Louis Ier le Grand, roi de Hongrie et de Pologne. Élevée dans les résidences royales de Buda et de Visegrád, l'enfant reçut une bonne éducation, apprit à parler cinq langues et devint terriblement dévote. À la mort de Louis, en 1382, une crise de succession éclata, et Élisabeth envoya sa fille à Cracovie pour y mettre un terme. Adorée du peuple polonais pour son bon cœur, soutenue par l'église catholique pour sa foi, et approuvée par la noblesse collet monté du pays pour son affabilité, Hedwige se trouva sacrée roi (sic) de Grande-Pologne en 1384, âgée d'onze ans à peine.

Ce nouveau roi de Pologne en jupons prenait le pouvoir à une période particulièrement troublée. Non seulement une poignée de descendants bon marché du roi Casimir pouvait toujours prétendre au trône, mais pis encore, la Pologne était sous la menace des états germaniques et de la grande-principauté de Moscou, ainsi que celle d'une possible invasion par les Mongols et les Tatars. Afin d'étayer ses alliances et de protéger l'avenir de la Pologne, Hedwige accepta d'épouser Jogaila, grand-duc de Lituanie, à condition que ses sujets et lui-même abandonnent le paganisme pour se convertir au catholicisme.

C'est ainsi qu'en 1386, alors âgée de douze ans, Hedwige fut mariée à Jogaila, fraîchement baptisé du haut de ses vingt-six printemps, et qui prit aussitôt le nom de Ladislas II Jagellon de façon à apaiser le besoin de patriotisme du peuple polonais. Dans la foulée immédiate, Ladislas fut couronné roi "jure uxoris", locution latine signifiant "par le droit de l'épouse", deux jours à peine avant que la Lituanie ne soit envahie par l'ordre de la maison de l'hôpital des Allemands de Sainte Marie de Jérusalem, passé à la postérité sous le nom des Chevaliers teutoniques. S'ils prétendaient chercher à reprendre le contrôle de terres appropriées par Casimir, cela semblait inclure à peu près toute la région.

Notre jeune roi-reine joua un rôle crucial dans la conversion de la Lituanie, pourtant bien ancrée dans ses habitudes païennes. Elle rencontra à plusieurs reprises les "princes de l'église" pour évoquer la question et l'enseignement aux Lituaniens des tenants et des aboutissants de leur foi nouvelle. Ladislas l'épaula du mieux qu'il put, et on dit même qu'il aurait abattu des arbres dans les bosquets sacrés de son pays à mains nues. Hedwige finança une bourse annuelle pour permettre à vingt Lituaniens de partir étudier à l'université Charles de Prague, de façon à les encourager à renforcer la foi de leur patrie à leur retour, et si engagée était-elle qu'elle alla même jusqu'à fonder un évêché à Vilnius, une ville pourtant réputée pour héberger son lot de pécheurs.

Hedwige formait avec son mari un duo de monarques étonnamment efficace. Lors de la mission diplomatique qui l'amena à rencontrer le grand-maître des chevaliers teutoniques, celui-ci aurait été perturbé par la piété exemplaire de la souveraine, à l'extrême opposé de la cupidité et de la soif de sang de son ordre, à tel point qu'il en conçut des remords. De fait, les chevaliers cessèrent leurs assauts... pour quelques temps. Hedwige mit également fin au conflit familial qu'entretenait Ladislas avec son cousin Vitold, lequel avait des vues sur le trône lituanien. En 1387, elle envoya deux expéditions militaires reprendre le contrôle de terres ruthènes revendiquées par la Hongrie. L'entreprise s'avéra étonnamment pacifique, la Pologne récupéra sa province, et Petru Ier de Moldavie alla même jusqu'à rendre hommage aux monarques polonais.

Étant un peu plus raffinée que la plupart de ses sujets, Hedwige chercha à leur enseigner l'art d'apprécier les choses délicates. Ainsi, elle entretint de nombreux artistes et auteurs polonais, et ordonna notamment la restauration de l'académie de Cracovie, l'actuelle université Jagellonne. Elle offrit la plupart de ses bijoux pour financer l'école, qui accueillait des étudiants en astronomie, en droit et en théologie. Hedwige encouragea également une compréhension plus globale de la foi, et fit traduire la bible latine en polonais.

Le règne d'Hedwige prit fin de manière brutale : en 1399, elle donna naissance à une fille, mais toutes deux moururent de complications liées à l'accouchement après seulement quelques semaines. Bien qu'Hedwige n'ait vécu que 25 ans, elle avait passé la moitié de sa vie sur le trône. En renforçant les liens de son pays avec la Lituanie, elle était parvenue à assurer l'avenir de ces deux nations, et son époux Ladislas conserva le pouvoir sur son empire pendant encore trente-cinq belles années.

À peine Hedwige fut-elle mise en terre dans la cathédrale du Wawel que ses sujets se mirent à vénérer sa sainteté. Des légendes commencèrent à circuler dans tout le pays, allant même jusqu'à évoquer des miracles. On raconta par exemple que l'image du Christ sur un crucifix noir s'était adressée à elle alors qu'elle priait. Ailleurs, elle aurait offert la boucle d'or de sa chaussure à un pauvre tailleur de pierre ; une fois repartie, il réalisa que son pied avait laissé une empreinte là où elle s'était appuyée, une trace toujours visible de nos jours sur un mur de l'église de la Visitation de la Vierge, à Cracovie. Enfin, elle aurait ramené à la vie un jeune garçon victime d'une noyade en entourant son corps de son manteau, au cours d'une procession du Saint-Sacrement. Il n'en fallut pas plus pour que l'église fasse d'elle une sainte en 1997.
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