Unité de combat rapproché de l'ère de l'information.

Avec l'arrivée du moteur à essence, blindés et camions se mirent à sillonner les champs de bataille et à semer leur propre infanterie dans leur fumée d'échappement. Bien embêtées, différentes nations profitèrent de l'entre-deux-guerres pour se pencher sur la question. Ce fut l'Allemagne nazie, avec sa passion pour la Blitzkrieg, qui investit le plus d'efforts dans la "mécanisation" de son infanterie, afin que celle-ci puisse suivre les Panzers lors de l'invasion de la Pologne, de la France, du Maghreb et de la Russie. Les camions étant incapables de traverser certains terrains de ces régions, les ingénieurs allemands mirent au point la première autochenille, la Sd.Kfz 251, capable de transporter l'infanterie et son matériel tout en roulant à la même vitesse que les blindés. Avec une touche d'artillerie mobile et une poignée de canons antiaériens, il leur fut vite possible de créer un groupement tactique indépendant pouvant faire face à tout type d'armée. La technique des Allemands fut une telle réussite que tous s'empressèrent de l'imiter, si bien qu'aujourd'hui la plupart des troupes d'infanterie sont "mécanisées".