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Dirigeants

Mongolie
Compétence Exclusive

Örtöö

Établir une route commerciale crée immédiatement un comptoir commercial dans la ville de destination. Vous bénéficierez d'un niveau bonus de visibilité diplomatique si vous possédez un comptoir commercial dans toutes les villes d'une civilisation. Le bonus habituel de puissance de combat est doublé pour toutes les unités mongoles si le niveau de visibilité diplomatique est plus élevé que celui de l'adversaire.

Contexte Historique
À l'apogée de leur empire, la rage des Mongols se faisait ressentir des confins orientaux de l'Asie jusqu'à l'Europe occidentale. Plusieurs dynasties se sont succédées à sa tête jusqu'au début du XXe siècle, et il est important de passer outre les horreurs légendaires de leur conquête pour évoquer leur faculté à unifier des régions extrêmement diverses de leur empire grâce à leur culture et à leurs avancées technologiques.

Ce que nous appelons aujourd'hui les Mongols étaient en réalité un regroupement de tribus disparates issues des steppes d'Asie centrale, tels que les Xiongnu (IIe siècle av. J.-C.) et les Khitan (IVe siècle).

Ces tribus nomades développèrent une technique redoutable de tir à l'arc à cheval qui en fit des adversaires redoutables pour tous les peuples qui eurent le malheur de croiser leur route.

Ces hordes barbares se réunirent régulièrement sous le même pavillon pour envahir des terres, mais sans grand succès durable, et les Xiongnu furent presque exterminés par la dynastie Han. Toutefois, durant le IIe siècle av. J.-C., les Mongols, mais également les Tatares, représentaient une telle menace que l'empereur Han ordonna leur extermination, ainsi que la consolidation de la Grande Muraille.

Ce que l'on considère aujourd'hui comme le "véritable" Empire mongol fut fondé par un certain Temüdjin, né dans les steppes en 1162. Fils d'un chef de clan de la tribu Bordjigin, il attaqua ses rivaux régionaux et les vainquit les uns après les autres grâce à sa redoutable armée, constituée au mérite plutôt qu'aux droits ancestraux, ainsi qu'un soupçon d'espionnage. En 1206, ses troupes avaient déjà écrasé les Naïman à l'ouest, les Merkit au nord, et les Tangoutes au sud, et il s'autoproclama alors Gengis Khan.

La première décision prise par le "souverain universel" des Mongols fut l'établissement d'un code juridique appelé Yassa, qui fournit la structure civile de l'empire ainsi créé. Elle soumettait l'empereur et ses sujets aux mêmes lois, se concentrant notamment sur la dispense de propriété, le mariage et l'établissement d'un service militaire et civil obligatoire.

Sous la Yassa de Gengis Khan, tous les citoyens étaient libres de pratiquer la religion de leur choix, tant qu'ils restaient loyaux à leur empereur. Les responsables religieux étaient exempts d'impôts, mais également du service militaire et civil obligatoire.

Sous le règne de son troisième fils, Ögedeï, les Khans financèrent des temples et autres lieux de prière pour les religions taoïste, chrétienne, bouddhiste et musulmane, à Karakorum. Plus tard, l'empire bâtit des églises chrétiennes en Chine, des temples bouddhistes en Perse et des écoles musulmanes en Russie ; un moyen ingénieux de respecter la tradition locale, tout en renforçant la loi de l'empire.

Dans les années 1240, alors que l'empire envahit les Balkans, il devint le Khanat de la Horde d'or. Son empereur Batu, le petit-fils de Gengis, établit sa capitale à Saraï, sur la rivière Akhtouba, non loin de l'actuelle Syelitryennoye, en Russie. Au cours du XIVe siècle, l'Empire mongol devint le plus grand empire terrestre de l'histoire, couvrant une superficie d'environ 30 millions de kilomètres carrés.

En phase de conquête, les guerriers mongols voyageaient légers, se déplaçaient rapidement et collectaient en chemin les matériaux nécessaires à la construction d'échelles, de ponts et d'engins de siège. Chacun était responsable de la construction de son arc avant chaque combat. Au lieu d'investir des villes ou des villages, ils établissaient des campements de fortune en osier et en peau.

Puis, ils assiégeaient les villes, jusqu'aux plus fortifiées, à l'aide d'armes et d'engins inspirés des différentes cultures de leur empire. Outre leurs prouesses technologiques, la simple réputation de leur puissance pouvait leur suffire à triompher.

Bien qu'ils n'aient pas été très novateurs en matière d'art et de culture, leur organisation permettait aux arts, cultures et technologies issus des quatre coins de leur empire de se diffuser. Ainsi, lorsque Houlagou Khan entama sa conquête de Bagdad, vers 1250, il prit avec lui mille constructeurs chinois de catapultes, ainsi que leur famille, afin de tirer parti de leur savoir-faire. Plus tard, ce sont des Syriens, issus du khanat iranien et experts en catapultes à contrepoids, qui se rendirent en Chine pour assister les Yuan contre les Song du sud.

Les Mongols étaient un peuple impressionnant, craint à travers le monde, et le seul ennemi capable de provoquer leur perte était intérieur. Le déclin commença à la mort de Möngke, en 1259 : n'ayant aucun successeur désigné, ses fils et ses proches décidèrent d'assumer la position... tous en même temps.

En 1271, la guerre civile fractura l'empire en quatre khanats ; la Horde d'or, fondée par Batu, domina alors la Russie et la steppe pontique. Issu du Turkestan occidental, le khanat musulman de Djaghataï, du nom du deuxième fils de Gengis Khan, développa son emprise sur la majeure partie de l'Asie centrale, notamment sur des territoires russes, chinois et afghans, durant les cinq siècles de son existence. Les Ilkhanides s'étendirent de l'Iran sur plusieurs territoires d'Asie centrale. Et enfin, Kubilai, petit-fils de Gengis, finit par mettre un terme à la dynastie Song pour fonder la dynastie Yuan.

L'empire connut un second souffle grâce à Tamerlan, qui, entre 1380 et 1400, réunifia les différents khanats en conquérant l'Iran, le Khorassan, les régions de Bagdad et d'Herat, l'Azerbaïdjan, l'Anatolie et une partie de l'Inde.

Si aujourd'hui, l'empire n'existe plus, l'héritage de Gengis perdure. Son dernier descendant direct, Alim Khan, dirigeait une région de l'Ouzbékistan jusqu'au XXe siècle, tandis que les Mongols ont survécu aux différentes purges soviétiques et profitent désormais de leur propre état indépendant.
PortraitSquare
icon_civilization_mongolia

Spécificités

Dirigeants
icon_leader_genghis_khan
Gengis Khan
icon_leader_default
Kubilai Khan (Mongolie)
Unités spéciales
icon_unit_mongolian_keshig
Keshik
Infrastructure spéciale
icon_building_ordu
Ordo

Géographie et données

Lieu
Asie centrale
Superficie
24 millions de kilomètres carrés
Population
Approximativement 100 millions
Capitale
Khanbalyk, Karakoum, Avarga
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Spécificités

Dirigeants
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Gengis Khan
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Kubilai Khan (Mongolie)
Unités spéciales
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Keshik
Infrastructure spéciale
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Ordo

Géographie et données

Lieu
Asie centrale
Superficie
24 millions de kilomètres carrés
Population
Approximativement 100 millions
Capitale
Khanbalyk, Karakoum, Avarga
Compétence Exclusive

Örtöö

Établir une route commerciale crée immédiatement un comptoir commercial dans la ville de destination. Vous bénéficierez d'un niveau bonus de visibilité diplomatique si vous possédez un comptoir commercial dans toutes les villes d'une civilisation. Le bonus habituel de puissance de combat est doublé pour toutes les unités mongoles si le niveau de visibilité diplomatique est plus élevé que celui de l'adversaire.

Contexte Historique
À l'apogée de leur empire, la rage des Mongols se faisait ressentir des confins orientaux de l'Asie jusqu'à l'Europe occidentale. Plusieurs dynasties se sont succédées à sa tête jusqu'au début du XXe siècle, et il est important de passer outre les horreurs légendaires de leur conquête pour évoquer leur faculté à unifier des régions extrêmement diverses de leur empire grâce à leur culture et à leurs avancées technologiques.

Ce que nous appelons aujourd'hui les Mongols étaient en réalité un regroupement de tribus disparates issues des steppes d'Asie centrale, tels que les Xiongnu (IIe siècle av. J.-C.) et les Khitan (IVe siècle).

Ces tribus nomades développèrent une technique redoutable de tir à l'arc à cheval qui en fit des adversaires redoutables pour tous les peuples qui eurent le malheur de croiser leur route.

Ces hordes barbares se réunirent régulièrement sous le même pavillon pour envahir des terres, mais sans grand succès durable, et les Xiongnu furent presque exterminés par la dynastie Han. Toutefois, durant le IIe siècle av. J.-C., les Mongols, mais également les Tatares, représentaient une telle menace que l'empereur Han ordonna leur extermination, ainsi que la consolidation de la Grande Muraille.

Ce que l'on considère aujourd'hui comme le "véritable" Empire mongol fut fondé par un certain Temüdjin, né dans les steppes en 1162. Fils d'un chef de clan de la tribu Bordjigin, il attaqua ses rivaux régionaux et les vainquit les uns après les autres grâce à sa redoutable armée, constituée au mérite plutôt qu'aux droits ancestraux, ainsi qu'un soupçon d'espionnage. En 1206, ses troupes avaient déjà écrasé les Naïman à l'ouest, les Merkit au nord, et les Tangoutes au sud, et il s'autoproclama alors Gengis Khan.

La première décision prise par le "souverain universel" des Mongols fut l'établissement d'un code juridique appelé Yassa, qui fournit la structure civile de l'empire ainsi créé. Elle soumettait l'empereur et ses sujets aux mêmes lois, se concentrant notamment sur la dispense de propriété, le mariage et l'établissement d'un service militaire et civil obligatoire.

Sous la Yassa de Gengis Khan, tous les citoyens étaient libres de pratiquer la religion de leur choix, tant qu'ils restaient loyaux à leur empereur. Les responsables religieux étaient exempts d'impôts, mais également du service militaire et civil obligatoire.

Sous le règne de son troisième fils, Ögedeï, les Khans financèrent des temples et autres lieux de prière pour les religions taoïste, chrétienne, bouddhiste et musulmane, à Karakorum. Plus tard, l'empire bâtit des églises chrétiennes en Chine, des temples bouddhistes en Perse et des écoles musulmanes en Russie ; un moyen ingénieux de respecter la tradition locale, tout en renforçant la loi de l'empire.

Dans les années 1240, alors que l'empire envahit les Balkans, il devint le Khanat de la Horde d'or. Son empereur Batu, le petit-fils de Gengis, établit sa capitale à Saraï, sur la rivière Akhtouba, non loin de l'actuelle Syelitryennoye, en Russie. Au cours du XIVe siècle, l'Empire mongol devint le plus grand empire terrestre de l'histoire, couvrant une superficie d'environ 30 millions de kilomètres carrés.

En phase de conquête, les guerriers mongols voyageaient légers, se déplaçaient rapidement et collectaient en chemin les matériaux nécessaires à la construction d'échelles, de ponts et d'engins de siège. Chacun était responsable de la construction de son arc avant chaque combat. Au lieu d'investir des villes ou des villages, ils établissaient des campements de fortune en osier et en peau.

Puis, ils assiégeaient les villes, jusqu'aux plus fortifiées, à l'aide d'armes et d'engins inspirés des différentes cultures de leur empire. Outre leurs prouesses technologiques, la simple réputation de leur puissance pouvait leur suffire à triompher.

Bien qu'ils n'aient pas été très novateurs en matière d'art et de culture, leur organisation permettait aux arts, cultures et technologies issus des quatre coins de leur empire de se diffuser. Ainsi, lorsque Houlagou Khan entama sa conquête de Bagdad, vers 1250, il prit avec lui mille constructeurs chinois de catapultes, ainsi que leur famille, afin de tirer parti de leur savoir-faire. Plus tard, ce sont des Syriens, issus du khanat iranien et experts en catapultes à contrepoids, qui se rendirent en Chine pour assister les Yuan contre les Song du sud.

Les Mongols étaient un peuple impressionnant, craint à travers le monde, et le seul ennemi capable de provoquer leur perte était intérieur. Le déclin commença à la mort de Möngke, en 1259 : n'ayant aucun successeur désigné, ses fils et ses proches décidèrent d'assumer la position... tous en même temps.

En 1271, la guerre civile fractura l'empire en quatre khanats ; la Horde d'or, fondée par Batu, domina alors la Russie et la steppe pontique. Issu du Turkestan occidental, le khanat musulman de Djaghataï, du nom du deuxième fils de Gengis Khan, développa son emprise sur la majeure partie de l'Asie centrale, notamment sur des territoires russes, chinois et afghans, durant les cinq siècles de son existence. Les Ilkhanides s'étendirent de l'Iran sur plusieurs territoires d'Asie centrale. Et enfin, Kubilai, petit-fils de Gengis, finit par mettre un terme à la dynastie Song pour fonder la dynastie Yuan.

L'empire connut un second souffle grâce à Tamerlan, qui, entre 1380 et 1400, réunifia les différents khanats en conquérant l'Iran, le Khorassan, les régions de Bagdad et d'Herat, l'Azerbaïdjan, l'Anatolie et une partie de l'Inde.

Si aujourd'hui, l'empire n'existe plus, l'héritage de Gengis perdure. Son dernier descendant direct, Alim Khan, dirigeait une région de l'Ouzbékistan jusqu'au XXe siècle, tandis que les Mongols ont survécu aux différentes purges soviétiques et profitent désormais de leur propre état indépendant.
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