Cette unité de bombardement de l'ère de l'information est idéale pour l'attaque des villes. Déplacement et attaque dans le même tour impossible sans la promotion Équipage expert.

En l'an 904, lors du siège de Yuzhang, les forces armées chinoises des Wu se servaient déjà de lance-roquettes à poudre à canon, mais les engins en question étaient presque plus festifs que dangereux, sauf peut-être pour ceux qui les manipulaient. Dans les années 1780, Tipû Sâhib, sultan de Mysore, se servait quant à lui de lance-roquettes métalliques de forme cylindrique, tandis que les Britanniques commencèrent à expérimenter leurs fusées Congreve en 1804, mais toujours sans résultat probant. Ce n'est qu'avec le Nebelwerfer allemand et le Katioucha soviétique de la Deuxième Guerre mondiale que l'artillerie trouva sa place sur les champs de bataille. Après la guerre, diverses innovations firent du lance-roquette un incontournable des armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie, attendant de pied ferme de pouvoir dévaster l'Europe à l'occasion de la probable Troisième Guerre mondiale. Les progrès en matière de recul ont progressivement permis de transporter les lance-roquettes dans des véhicules plus légers, leur faisant ainsi gagner en mobilité, certains pouvant même tirer en mouvement. Les plus perfectionnés utilisent un système de guidage qui leur permet d'atteindre des cibles mobiles.