Exclusive à la France, cette unité de combat rapproché de l'ère industrielle remplaçant l'infanterie de ligne voit sa puissance de combat augmenter de 10 points sur le continent de sa capitale et génère des points de général illustre à chaque ennemi tué.

Formée en 1799, la Garde impériale se composait initialement d'une poignée de vétérans répondant aux ordres directs de Napoléon Bonaparte. Elle trouve son origine dans l'union de la "Garde du Directoire exécutif" et des "Grenadiers près la Représentation nationale", deux instances démocratiques peu efficaces dont l'empereur se débarrassa en hâte. Les guerres napoléoniennes permirent à la Garde impériale de grandir jusqu'à devenir une puissante division. On y trouvait trois échelons, fonctions de l'ancienneté : la Vieille garde, la Moyenne, et enfin la Jeune. Napoléon favorisait largement sa Garde, aussi bien en matière de paie, que de rations, d'équipement et de quartiers, mais ce traitement privilégié n'empêchait pas la Vieille garde de conserver un certain franc-parler en matière de revendications, d'ailleurs souvent directement adressées à Napoléon lui-même, et qui leur valut le charmant surnom de "Grognards". La Garde impériale servit dans toutes les campagnes militaires de son temps, et fut envoyée en désespoir de cause à Waterloo, bataille au cours de laquelle la Moyenne garde battit en retraite pour la première et la dernière fois de son histoire. La Vieille et la Jeune garde, ayant préféré tenir leur position, furent proprement anéanties par les canons britanniques et prussiens, une fin ô combien dénuée de prestige pour ceux qui furent l'élite de l'élite de toute l'histoire militaire, à en croire les Français et les concepteurs de jeux de guerre.