Unité de cavalerie légère du Moyen-âge exclusive à l'Éthiopie. Champ de vision amélioré et pas de pénalité de PM dans les collines.

Le mot "Oromo" désigne l'ethnie majoritaire en Éthiopie, qui représente environ un tiers de la population du pays. Les Oromos possédaient autrefois leurs propres royaume, langue et religion (tandis qu'ils sont aujourd'hui pour moitié musulmans et pour l'autre chrétiens). Au cours de la première guerre italo-éthiopienne, lorsque l'Italie tenta de s'emparer de l'Éthiopie et d'y installer une colonie, l'empereur de l'Éthiopie Menelik fit appel à la cavalerie des Oromos et ravagea les rangs ennemis, particulièrement lors de la bataille décisive d'Adoua.

La cavalerie oromo n'était pas à proprement parler une cavalerie, mais une armée de fantassins à cheval. En effet, ils ne tiraient pas à dos de cheval, mais galopaient d'abord vers les Italiens, puis descendaient de leur monture avant de tirer. Avec leurs coiffes ornées d'une crinière de lion et leur féroce réputation, ils devinrent l'une des unités militaires les plus redoutées de l'époque. Pendant l'invasion italienne, une rumeur se répandit dans les camps italiens selon laquelle la cavalerie oromo (que les Italiens appelaient "Galla", une injure pour les Oromos) castrait les ennemis armés. Cette rumeur incita de nombreux Italiens à déposer les armes au moment où les Oromos commençaient à charger. Des soldats italiens racontèrent que leurs compatriotes préféraient retourner leurs armes contre leur propre camp plutôt que d'affronter les Oromos. Un rapport mentionne un Italien, seul survivant d'une attaque oromo, complètement confus, incapable de dire autre chose que "la cavalerie galla. La cavalerie galla. L'horreur. L'horreur."