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Introduction

Abraham Lincoln

Alexandre

Amanitoré

Ambiorix

Basile II

Bà Triệu

Catherine de Médicis (reine noire)

Catherine de Médicis (splendeur)

Cléopâtre (Égyptienne)

Cléopâtre (Ptolémaïque)

Cyrus

Dame Six Cieux

Dyah Gitarja

Élisabeth Ire

Frédéric Barberousse

Gandhi

Gilgamesh

Gorgô

Hammurabi

Harald Hardråde (Konge)

Harald Hardråde (Varègue)

Hedwige Ière

Hōjō Tokimune

Jayavarman VII

Jean III

John Curtin

Jules César

Kubilai Khan (Chine)

Louis II

Menelik II

Ming Yongle

Moctezuma

Mvemba a Nzinga

Nader Shah

Njinga Mbandi

Périclès

Philippe II

Pierre Ier le Grand

Pierre II du Brésil

Qin (Mandat du Ciel)

Qin (unificateur)

Ramsès II

Saladin (sultan)

Saladin (vizir)

Simón Bolívar

Théodora

Theodore Roosevelt (Élan)

Theodore Roosevelt (Rough Rider)

Tokugawa

Tomyris

Trajan

Victoria (ère de la vapeur)

Victoria (ère impériale)

Wu Zetian

Louis II
Compétence Exclusive

Roi cygne

Culture +2 pour les merveilles, même non terminées, pour chaque quartier adjacent. Ce bonus de culture apparaît dans les rendements de la ville. Tous les bonus de proximité de culture génèrent du tourisme une fois les châteaux découverts.

Résumé
Transformez un monde gris en royaume de merveilles et de beauté avec le Roi cygne, Louis II.
Approche détaillée
Avec Louis II, profitez de la compétence exclusive de l'Allemagne pour construire un quartier de plus que les autres civilisations dans chacune de vos villes. Placez-y ensuite un maximum de merveilles : même si vous ne les terminez pas, elles vous rapporteront quand même de la culture, et la Hanse, quartier exclusif de la civilisation allemande, vous aidera à les bâtir grâce à son bonus de production. Une fois à l'ère moderne, vous pourrez compter sur vos défenses si vos rivaux jaloux tentent de voler vos merveilles : vos U-Boote, symboles de progrès, n'auront aucun mal à repousser les envahisseurs. Pour obtenir une victoire culturelle si chère à Louis, débloquez les châteaux dès que possible pour profiter du bonus de tourisme qu'ils octroient aux quartiers générant de la culture, parmi lesquels vous pourrez compter les merveilles non terminées.
Contexte Historique
"Roi cygne" du royaume catholique de Bavière, Louis II était un personnage étrange. Son règne n'apporta rien de bon à son pays ; au contraire, c'est sous Louis que la Bavière perdit son indépendance face à l'Allemagne, mais pour sa part, le souverain s'intéressait peu à la politique et préférait donner vie aux contes de fées de la région. Ses projets et ses palais avaient tous pour point commun de célébrer l'imagination... ou la folie.

La Bavière est le plus vaste des Länder allemands, mais loin d'être le plus puissant. Longtemps restée catholique malgré la pression du protestantisme à ses portes, la Bavière fut très tôt influencée par la présence des Romains. Au fil du temps, elle devint un puissant électeur au sein du Saint-Empire romain germanique et accueillit, à compter de 1214, la maison de Wittelsbach, une dynastie rivale de celle des Habsbourg en Autriche ; la rivalité entre ces deux familles donna d'ailleurs lieu à son lot de guerres ouvertes, même s'il est à noter que la Bavière a plus de points communs avec l'Autriche qu'avec la Prusse à son nord, notamment en termes de langue, de culture et de religion.

À l'époque moderne, et avec un certain succès, la Bavière tint tête à ses rivaux autrichiens face à l'étoile montante de la Prusse, mais finit par être forcée de capituler pour au final intégrer la Fédération allemande sous domination prussienne ; c'est ainsi que la Bavière fait encore partie de l'Allemagne aujourd'hui.

De nos jours, la Bavière est une terre de riches agriculteurs, aux vues plutôt conservatrices, et fortement catholique. C'est aussi de cette région que sont originaires la plupart des contes populaires allemands, car il est difficile de ne pas se prendre à rêver un peu quand on se tient dans l'ombre des Alpes.

Et c'est là que notre ami Louis "le Fou" entre en scène. De par sa mère, princesse de Prusse, Louis faisait partie de la royauté bavaroise, une famille élitiste et relativement froide. Dès son plus jeune âge, il vécut au cœur des légendes, marchant dans les Alpes pour rejoindre le château de son enfance, Hohenschwangau, une fantaisie gothique érigée en l'honneur du Chevalier au cygne de Lohengrin. Le jeune Louis avait également une véritable fascination pour Wagner, et sa vie regorgeait de chevaliers, de nymphes et de fées, qui ne le quittèrent pas même lorsqu'il prit la tête de la Bavière à 19 ans.

Il est également important d'évoquer la sexualité de Louis : il était homosexuel et eut plusieurs aventures avec ses gardes, ce qui explique en partie l'amitié qui le liait à Wagner, bien qu'il ne partageât pas son antisémitisme.

La fidélité de Louis envers les Alpes et son amitié pour la couronne autrichienne dictèrent un certain nombre de ses choix politiques, et suite à la victoire de la Prusse sur l'Autriche, la Bavière se retrouva attirée dans l'orbite diplomatique prussienne jusqu'à devoir s'unir à l'Allemagne, tout en conservant sa propre armée et une indépendance relative de par sa taille non négligeable.

Ainsi forcé d'abandonner ses ambitions politiques, Louis put se consacrer pleinement à ses idées et à ses rêves. Le XIXe siècle vit l'essor du nationalisme : de nombreux pays, des plus récents aux plus ancestraux, redoublèrent d'efforts pour découvrir, enjoliver et parfois même inventer leur propre culture nationale. Pour Louis, ceci passa par le financement de la carrière de Wagner, mais par-dessus tout par la construction du château de Neuschwanstein, bâtisse inspirée des légendes du Chevalier au cygne de son enfance, un héros débarquant sur un bateau en forme de cygne pour défendre l'honneur des innocents sans qu'on puisse jamais lui demander son nom. Il s'agit également d'un véritable symbole de monarchie absolue et du droit divin des rois, associés à un nationalisme flamboyant comme pour mieux affirmer que la majesté de la couronne dérive tout droit des esprits de la terre. Mais Neuschwanstein ne fut pas son unique projet : il planifia également la construction avortée d'une réplique de Versailles et d'un autre château gothique sur les hauteurs "sauvages et romantiques" de Falkenstein, et fit ériger un château de style français à Linderhof, ainsi qu'un magnifique appartement dans le château bavarois de Munich.

Mais si les châteaux sont des bâtiments remarquables, ils coûtent également très cher, et Louis se retrouva criblé de dettes, à tel point qu'il finit par être décrété fou par son gouvernement. Décision fut prise de le faire interner, mais alors même qu'on se préparait à l'emmener, il fut retrouvé mort avec son médecin personnel dans un lac de son domaine. Les autorités conclurent à un suicide pour le roi et à un meurtre pour son médecin, mais les preuves scientifiques relevées avec les méthodes de l'époque suggèrent un scénario peut-être plus sombre et complexe. La mort de Louis s'avéra en accord avec sa vie, puisqu'à en croire les récits, il répétait souvent "vouloir rester une énigme éternelle pour les autres comme pour lui-même".
icon_leader_default
Je veux demeurer pour moi et pour les autres une éternelle énigme.

Spécificités

Civilisations
icon_civilization_germany
Allemagne

Préférences

Intentions
Énigme éternelle
Apprécie les civilisations ne bâtissant pas le nombre maximum de quartiers dans chacune de leurs villes. N'apprécie pas celles construisant un maximum de quartiers.
Religion
icon_religion_catholicism
Catholicisme
icon_leader_default
Je veux demeurer pour moi et pour les autres une éternelle énigme.

Spécificités

Civilisations
icon_civilization_germany
Allemagne

Préférences

Intentions
Énigme éternelle
Apprécie les civilisations ne bâtissant pas le nombre maximum de quartiers dans chacune de leurs villes. N'apprécie pas celles construisant un maximum de quartiers.
Religion
icon_religion_catholicism
Catholicisme
Compétence Exclusive

Roi cygne

Culture +2 pour les merveilles, même non terminées, pour chaque quartier adjacent. Ce bonus de culture apparaît dans les rendements de la ville. Tous les bonus de proximité de culture génèrent du tourisme une fois les châteaux découverts.

Résumé
Transformez un monde gris en royaume de merveilles et de beauté avec le Roi cygne, Louis II.
Approche détaillée
Avec Louis II, profitez de la compétence exclusive de l'Allemagne pour construire un quartier de plus que les autres civilisations dans chacune de vos villes. Placez-y ensuite un maximum de merveilles : même si vous ne les terminez pas, elles vous rapporteront quand même de la culture, et la Hanse, quartier exclusif de la civilisation allemande, vous aidera à les bâtir grâce à son bonus de production. Une fois à l'ère moderne, vous pourrez compter sur vos défenses si vos rivaux jaloux tentent de voler vos merveilles : vos U-Boote, symboles de progrès, n'auront aucun mal à repousser les envahisseurs. Pour obtenir une victoire culturelle si chère à Louis, débloquez les châteaux dès que possible pour profiter du bonus de tourisme qu'ils octroient aux quartiers générant de la culture, parmi lesquels vous pourrez compter les merveilles non terminées.
Contexte Historique
"Roi cygne" du royaume catholique de Bavière, Louis II était un personnage étrange. Son règne n'apporta rien de bon à son pays ; au contraire, c'est sous Louis que la Bavière perdit son indépendance face à l'Allemagne, mais pour sa part, le souverain s'intéressait peu à la politique et préférait donner vie aux contes de fées de la région. Ses projets et ses palais avaient tous pour point commun de célébrer l'imagination... ou la folie.

La Bavière est le plus vaste des Länder allemands, mais loin d'être le plus puissant. Longtemps restée catholique malgré la pression du protestantisme à ses portes, la Bavière fut très tôt influencée par la présence des Romains. Au fil du temps, elle devint un puissant électeur au sein du Saint-Empire romain germanique et accueillit, à compter de 1214, la maison de Wittelsbach, une dynastie rivale de celle des Habsbourg en Autriche ; la rivalité entre ces deux familles donna d'ailleurs lieu à son lot de guerres ouvertes, même s'il est à noter que la Bavière a plus de points communs avec l'Autriche qu'avec la Prusse à son nord, notamment en termes de langue, de culture et de religion.

À l'époque moderne, et avec un certain succès, la Bavière tint tête à ses rivaux autrichiens face à l'étoile montante de la Prusse, mais finit par être forcée de capituler pour au final intégrer la Fédération allemande sous domination prussienne ; c'est ainsi que la Bavière fait encore partie de l'Allemagne aujourd'hui.

De nos jours, la Bavière est une terre de riches agriculteurs, aux vues plutôt conservatrices, et fortement catholique. C'est aussi de cette région que sont originaires la plupart des contes populaires allemands, car il est difficile de ne pas se prendre à rêver un peu quand on se tient dans l'ombre des Alpes.

Et c'est là que notre ami Louis "le Fou" entre en scène. De par sa mère, princesse de Prusse, Louis faisait partie de la royauté bavaroise, une famille élitiste et relativement froide. Dès son plus jeune âge, il vécut au cœur des légendes, marchant dans les Alpes pour rejoindre le château de son enfance, Hohenschwangau, une fantaisie gothique érigée en l'honneur du Chevalier au cygne de Lohengrin. Le jeune Louis avait également une véritable fascination pour Wagner, et sa vie regorgeait de chevaliers, de nymphes et de fées, qui ne le quittèrent pas même lorsqu'il prit la tête de la Bavière à 19 ans.

Il est également important d'évoquer la sexualité de Louis : il était homosexuel et eut plusieurs aventures avec ses gardes, ce qui explique en partie l'amitié qui le liait à Wagner, bien qu'il ne partageât pas son antisémitisme.

La fidélité de Louis envers les Alpes et son amitié pour la couronne autrichienne dictèrent un certain nombre de ses choix politiques, et suite à la victoire de la Prusse sur l'Autriche, la Bavière se retrouva attirée dans l'orbite diplomatique prussienne jusqu'à devoir s'unir à l'Allemagne, tout en conservant sa propre armée et une indépendance relative de par sa taille non négligeable.

Ainsi forcé d'abandonner ses ambitions politiques, Louis put se consacrer pleinement à ses idées et à ses rêves. Le XIXe siècle vit l'essor du nationalisme : de nombreux pays, des plus récents aux plus ancestraux, redoublèrent d'efforts pour découvrir, enjoliver et parfois même inventer leur propre culture nationale. Pour Louis, ceci passa par le financement de la carrière de Wagner, mais par-dessus tout par la construction du château de Neuschwanstein, bâtisse inspirée des légendes du Chevalier au cygne de son enfance, un héros débarquant sur un bateau en forme de cygne pour défendre l'honneur des innocents sans qu'on puisse jamais lui demander son nom. Il s'agit également d'un véritable symbole de monarchie absolue et du droit divin des rois, associés à un nationalisme flamboyant comme pour mieux affirmer que la majesté de la couronne dérive tout droit des esprits de la terre. Mais Neuschwanstein ne fut pas son unique projet : il planifia également la construction avortée d'une réplique de Versailles et d'un autre château gothique sur les hauteurs "sauvages et romantiques" de Falkenstein, et fit ériger un château de style français à Linderhof, ainsi qu'un magnifique appartement dans le château bavarois de Munich.

Mais si les châteaux sont des bâtiments remarquables, ils coûtent également très cher, et Louis se retrouva criblé de dettes, à tel point qu'il finit par être décrété fou par son gouvernement. Décision fut prise de le faire interner, mais alors même qu'on se préparait à l'emmener, il fut retrouvé mort avec son médecin personnel dans un lac de son domaine. Les autorités conclurent à un suicide pour le roi et à un meurtre pour son médecin, mais les preuves scientifiques relevées avec les méthodes de l'époque suggèrent un scénario peut-être plus sombre et complexe. La mort de Louis s'avéra en accord avec sa vie, puisqu'à en croire les récits, il répétait souvent "vouloir rester une énigme éternelle pour les autres comme pour lui-même".
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