À peine la poussière de 39-45 était-elle retombée que le monde dut faire face à la "guerre froide", résultat d'un conflit économique, politique, idéologique et socioculturel... Avec en arrière-plan la menace d'une terrible apocalypse provoquée par les deux plus grandes puissances mondiales. L'alliance entre l'URSS et les démocraties occidentales fut bien pratique pour vaincre les forces de Hitler... "Si Hitler avait envahi l'enfer, a un jour déclaré Winstont Churchill, je me serais débrouillé pour avoir un mot gentil pour le Diable devant la Chambre des communes." Mais l'URSS avait profité du terrible conflit pour s'approprier la majeure partie de l'Europe de l'Est. Une lutte entre le communisme (à divers degrés) et la démocratie (idem) s'avérait donc inévitable.
À l'initiative de Churchill et du Bureau de Planification Combinée britannique à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la possibilité d'une guerre contre l'URSS fut dans un premier temps évoquée sous le nom de code "opération Unthinkable". De son côté, le nouveau président américain Truman, encouragé par ses conseillers (dont Averill Harriman et James Forrestal), décida d'adopter une ligne dure contre Moscou... plus dure que celle de Roosevelt, en tout cas. En février 1946, le "long télégramme" de l'ambassadeur George F. Kennan envoyé depuis Moscou préconisait une politique américaine d'"endiguement" des "tendances expansives de la Russie".
Malgré une longue série de crises (blocus de Berlin, insurrection de Budapest, guerre civile chinoise, crise des missiles de Cuba, guerres sanglantes en Corée, au Vietnam et en Afghanistan), aucune des deux puissances n'osait franchir le pas, toutes deux possédant pourtant la bombe atomique. L'URSS avait testé sa propre bombe atomique en 1949 ; Truman annonça que les États-Unis comptaient construire une "superbombe" à hydrogène ; Staline lui emboîta immédiatement le pas. Le monde vécut sous la doctrine dite de "l'équilibre de la terreur", jusqu'à ce qu'en 1972, le président américain Richard Nixon établisse des relations diplomatiques avec la Chine, ouvrant ainsi la porte à une politique de "détente" avec l'Union soviétique. Malgré un modeste réchauffement, la guerre froide continua de sévir jusqu'à l'effondrement du bloc soviétique en 1991.
"De Stettin dans la Baltique jusqu'à Trieste dans l'Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent. " – Winston Churchill
"La guerre froide ne se réchauffe pas ; elle brûle d'une chaleur mortelle." – Richard Nixon
À peine la poussière de 39-45 était-elle retombée que le monde dut faire face à la "guerre froide", résultat d'un conflit économique, politique, idéologique et socioculturel... Avec en arrière-plan la menace d'une terrible apocalypse provoquée par les deux plus grandes puissances mondiales. L'alliance entre l'URSS et les démocraties occidentales fut bien pratique pour vaincre les forces de Hitler... "Si Hitler avait envahi l'enfer, a un jour déclaré Winstont Churchill, je me serais débrouillé pour avoir un mot gentil pour le Diable devant la Chambre des communes." Mais l'URSS avait profité du terrible conflit pour s'approprier la majeure partie de l'Europe de l'Est. Une lutte entre le communisme (à divers degrés) et la démocratie (idem) s'avérait donc inévitable.
À l'initiative de Churchill et du Bureau de Planification Combinée britannique à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la possibilité d'une guerre contre l'URSS fut dans un premier temps évoquée sous le nom de code "opération Unthinkable". De son côté, le nouveau président américain Truman, encouragé par ses conseillers (dont Averill Harriman et James Forrestal), décida d'adopter une ligne dure contre Moscou... plus dure que celle de Roosevelt, en tout cas. En février 1946, le "long télégramme" de l'ambassadeur George F. Kennan envoyé depuis Moscou préconisait une politique américaine d'"endiguement" des "tendances expansives de la Russie".
Malgré une longue série de crises (blocus de Berlin, insurrection de Budapest, guerre civile chinoise, crise des missiles de Cuba, guerres sanglantes en Corée, au Vietnam et en Afghanistan), aucune des deux puissances n'osait franchir le pas, toutes deux possédant pourtant la bombe atomique. L'URSS avait testé sa propre bombe atomique en 1949 ; Truman annonça que les États-Unis comptaient construire une "superbombe" à hydrogène ; Staline lui emboîta immédiatement le pas. Le monde vécut sous la doctrine dite de "l'équilibre de la terreur", jusqu'à ce qu'en 1972, le président américain Richard Nixon établisse des relations diplomatiques avec la Chine, ouvrant ainsi la porte à une politique de "détente" avec l'Union soviétique. Malgré un modeste réchauffement, la guerre froide continua de sévir jusqu'à l'effondrement du bloc soviétique en 1991.
"De Stettin dans la Baltique jusqu'à Trieste dans l'Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent. " – Winston Churchill
"La guerre froide ne se réchauffe pas ; elle brûle d'une chaleur mortelle." – Richard Nixon